Le 12 juillet à Breil-sur-Roya

13h → Choucha, une insondable indifférence /// 50′
suivi d’une rencontre avec le co-réalisateur Djibril Diallo
15h → Armonia, Franco et mon grand-père /// 70′
16h30 → Un Paese di Calabria /// 90′

Le 13 juillet à Saorge

10h30 → Los que se quedan (ceux qui restent) /// 96′
13h → Courts métrages :
Roya, fin octobre /// 25′
Shens Papèrs /// 7′
Triste ei lo cèu /// 3′
14h → Armonia, Franco et mon grand-père /// 70′
suivi d’une rencontre avec le réalisateur Xavier Ladjointe
16h → Lettres de Marseille… au cher pays de mon enfance /// 60′
suivi d’une rencontre avec le réalisateur Alain Barlatier
Et à 22h, projection en plein air de Passeurs d’Humanité d’Isabelle Serro

Le 14 juillet à Tende

13h → Synapses, portraits de paysans sur Roya /// 70′
14h30 → Courts métrages :
Roya, fin octobre / 25′
Shens Papèrs / 7′
Triste ei lo cèu / 3′
16h45 → Lecture de Moi, Canard par Ramona Badescù

Le 15 juillet à La Brigue

10h30 → Mbëkk mi, le souffle de l’océan /// 67′
12h → Lettres de Marseille… au cher pays de mon enfance /// 60′
14h → Choucha, une insondable indifférence /// 50′
16h → Synapses, portraits de paysans sur Roya /// 70′

+ d’infos sur les films ↓

Armonia, Franco et mon grand père

Réalisé par Xavier Ladjointe
Production : Imerje productions et Monde&Média TV
Durée : 70′

armonia-01.pngPourquoi et quand ses grand-parents sont-ils venus en France ? Le silence de sa mère pousse le narrateur à l’emmener en Espagne chez la famille espagnole. Entre interdits et émotions, la parole se libère mais cette quête vire bientôt à l’obsession de connaître la vérité sur ce grand-père, véritable mentor. Le narrateur, va t-il aussi la sienne dans cette Histoire ?

 

 

 

CHOUCHA, une insondable indifférence

Réalisé par Sophie Bachelier et Djibril Diallo
Production : DAMU et d’eau fraîche
Durée : 49′

Un camp au sud de la Tunisie, Choucha. Le désert.
Le 30 juin 2013, le camp ferme : l’eau, l’électricité sont coupées. Les ONG se retirent, plus de soins.
Pourtant 700 rescapés du conflit libyen, réfugiés sans pays d’accueil et déboutés de leur demande d’asile
survivent dans ce lieu fantomatique depuis deux ans et demi. Refusant l’intégration locale suite à l’attaque du
camp par un village voisin, leurs papiers ayant expirés, les familles sont prises au piège d’une situation
kafkaïenne. Survivre au milieu du désert ou tenter l’improbable aventure maritime pour Lampédusa via la Libye ?
Leurs témoignages nous interrogent sur les stratégies mises en place pour aider et sécuriser les victimes des
conflits actuels. Comment ce système, censé protéger, finit-il par exclure les plus vulnérables ?

Lettres de marseille… au cher pays de mon enfance

Réalisé par Alain Barlatier
Durée : 59′

N’Deye, Mohamad, Nacira, Mounir, Luisa et Tayeb sont tous.tes né.es dans des pays différents, dans différentes parties du monde (Afrique du Nord, Sahel, Moyen-Orient, Amérique latine) ; ils et elles parlent de leur parcours de vie.
Ils et elles parlent des raisons qui les ont poussés à l’exil, raisons politiques pour certain.es, économiques ou personnelles pour d’autres.
Ils et elles sont dans leur grande majorité passés par la « case » sans-papier et ont, pour cinq d’entre eux-elles,  demandé et obtenu la nationalité française.
Ils et elles relatent leurs succès, leurs difficultés, les discriminations dont ils et elles peuvent être victimes.
Ils et elles écrivent toutes une lettre particulière  à la République française lui demandant de s’amender, de faire plus de place aux citoyen.ne.s issu.e.s de l’immigration, de mieux combattre le racisme et les préjugés, de lutter plus efficacement pour la laïcité et l’égalité…

Avec l’exemple particulier de Marseille et de sa région, la question de l’appartenance à la communauté nationale, le partage des valeurs et principes issus de la révolution française est interrogé.

Que signifie aujourd’hui en 2018 « France, terre des droits de l’homme » ? Est-ce toujours un concept d’actualité ?
Que devient le triptyque républicain « liberté, égalité, fraternité » quand la question de l’égalité n’a pas été traitée dans toutes ses dimensions et que l’égalité sociale est de moins en moins présente, dans une société toujours plus inégalitaire.
Quelle est la réalité d’une société laïque quand le religieux veut s’immiscer dans la vie publique, ou que des membres de cette société sont prêts à la détruire au nom de Dieu ?
Ces interviews questionnent un historien (Olivier Vincent) qui donne un point de vue politique sur toutes ces questions.
Elles sont mises en valeur par la lecture de textes littéraires (Jean-Claude Izzo, Jacques Prévert), de prises de vues sur Marseille, ses habitants et sa région, de moments musicaux issus d’un répertoire métissé faisant désormais partie du patrimoine français (avec la participation  du  Massilia Gipsy Band, Raïna’ Roots, Slimane Azem et Nourredine Mezziane, Laurent Dussutour et Axel Boudan, Louisa Barlatier).

MBËKK MI, le souffle de l’océan

Réalisé par Sophie Bachelier
Production : DAMU et d’eau fraîche
Durée : 67′

Mbëkk mi, deux mots wolof qui évoquent l’émigration clandestine. L’expression claque telles ces pirogues qui se cognent aux vagues de l’océan et se fracassent souvent au bout de leur errance. Mais Mbëkk mi, c’est avant tout le refus de se résigner aux coups meurtriers du destin. Si ces jeunes Sénégalais dans la force de l’âge affrontent mille périls, c’est dans l’espoir d’une vie meilleure.
Mais que se passe-t-il de l’autre côté du désastre ? Les damnés de la mer laissent derrière eux des êtres chers.
Des épouses. Des mères. Ce sont leurs voix singulières que l’on entend dans ce documentaire.
Dans l’intimité d’un face à face dépouillé, elles livrent une parole bouleversante de retenue.

Un Paese di Calabria

Réalisé par Shu Aiello et Catherine Catella
Durée : 91′

url.jpgComme beaucoup de petits villages, Riace, situé au sud de l’Italie, mourait à petit feu à cause de l’exode rural. Et puis, un jour, 300 migrants kurdes ont débarqué et ont redonné vie à la bourgade. Laissés à l’abandon depuis plus de vingt ans, des immeubles ont été réhabilités afin d’accueillir ces nouveaux habitants. Alors que la population et les Kurdes vivent en harmonie, les élections pourraient remettre en cause cet équilibre. L’opposition, soutenue par la mafia, veut ravir le pouvoir au maire de gauche…

Los que se quedan

Réalisé par Juan Carlos Rulfo et Carlos Hagerman
Durée : 96′

Ce film nous montre l’envers de la vie des migrants à travers le destin de neuf familles mexicaines séparées par l’exil. Qu’advient-il de ceux qui sont restés, parents, épouses, enfants ? C’est une leçon d’humanité que de les voir vivre la séparation, d’entendre les enfants téléphoner à leur père aux USA, d’écouter leurs projets de vie, de comprendre que l’exil est toujours une souffrance.

Roya, fin octobre

Réalisé par Louis Paul, Loeiz Perreux et Raphaël Auger
Production : Anagraphis et Les Ami.e.s de la Roya
Durée : 25′

« Roya, fin octobre » est un court-métrage documentaire sur les migrants dans la Vallée de la Roya, ainsi que sur ceux qui leur viennent en aide.

C’est un portrait, un instantané de cette vallée frontalière avec l’Italie et un regard sur l’histoire de la migration qui s’y déroule depuis quelques années.

→ voir le film

Shens Papèrs

Réalisé par Philippe Espinasse et Eva Cassagnet
Production : Art’Òc
Durée : 7′

Le film est un court métrage musical où se mêlent quotidien d’une famille de sans papiers, chant, danse, tourné à Auch dans le Gers.

Tolérance, ouverture à l’autre, sous les paroles justes en occitan et en kabyle et la musique entêtante, ponctués par les pas des danseurs de rondeau, voilà en quelques mots ce qu’est Shens papèrs.

→ voir le film

Synapses, portraits de paysans sur Roya

Réalisé par Géraldine Maupu
Durée : 40′

À la rencontre de savoir-faire paysans dans la vallée de la Roya-Bévéra, maraîchers, apiculteurs, artisane semencière, boulanger et bergers.

Triste ei lo cèu

Réalisé par Philippe Espinasse
Durée : 3′

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